Chaque chevelure est unique, comme les empreintes digitales. Nous possédons tous, notre code génétique qui détermine la couleur de notre peau, de nos yeux, la nature et la couleur de nos cheveux. Il n’existe pas de cheveux de meilleure qualité que d’autres, ils sont simplement différents, et nécessitent des choix techniques adaptés en fonction de leur diamètre, de leur densité, de leur élasticité naturelle. Lorsque la longueur de coupe est juste, elle devient confortable, révélant une sensation de légèreté et de bien être. Une réconciliation avec soi-même s’amorce, le rayonnement attire le regard des autres, le besoin de reconnaissance se nourrit, la confiance en soi se développe.
Les cheveux comportent des propriétés mécaniques. L’élasticité naturelle est un élément déterminant pour la tenue de la coiffure. Ils poussent en moyenne à raison d’un demi millimètre par jour. La nécessité de couper à nouveau se ressent, le jour où une bascule s’opère. L’équilibre de la structure s’affaisse sous le poids de la repousse, d’où un début de sensation de lourdeur. Dans notre écoute, notre compréhension, notre interprétation, nous devons être capables de déterminer les besoins de chacun et d’y répondre. Longueur et lourdeur peuvent être interprétées de manières différentes : Raccourcir les longueurs ? Diminuer la densité de la chevelure ? Raccourcir les longueurs et diminuer la densité ?
Et le tout en tenant compte des critères morphologiques de chaque client ! Une observation active est le chemin pour réussir. A chaque nouvelle rencontre, notre regard tente discrètement de percer le mystère. Nos doigts effleurent la forme du crâne, soulèvent délicatement la chevelure pour laisser apparaître le contour du visage et du profil, glissent vers les oreilles et la nuque, évaluent la hauteur de l’implantation des cheveux…bref ! Nous nous imprégnons profondément, afin qu’une solution personnalisée « germe » et se développe au fil de la rencontre.
Ligne artistique principale : douceur-romantisme-naturel-rondeur,
Ligne artistique principale : enthousiasme-mode-originalité-brin de folie
Ligne artistique principale : discrétion-finesse-classicisme-neutralité.
Ligne artistique principale : luxe-perfection-beauté-différenciation
Le coupeur cherche la juste longueur qui pourrait révéler l’élasticité naturelle de la chevelure.
Le coupeur diminue la densité des cheveux par le milieu de la mèche, et non par les pointes.
Les cheveux sont naturellement raides et plats. Ils ne présentent aucun signe d’élasticité laissant espérer naturellement un volume ou une ondulation possible.
Les cheveux sont naturellement lisses. Néanmoins, ils laissent entrevoir un potentiel en volume et en ondulation.
Les cheveux sont naturellement « souples à frisés ». Ils réagissent instantanément au moindre geste. Ils sont très modulables.
Les angles sont adoucis par des lignes ovales à rondes. Les structures de coupe « dégradées » arrondissent les formes et rétablissent donc un équilibre.
Un apport en largeur s’effectue grâce aux structures fondamentales « triangles », combinées par de subtils dégradés.
Le bas du visage a besoin d’être comblé, à l’inverse de l’arrondi du crâne (au-dessus des oreilles) qui doit s’estomper. La structure « carré » répond à ce besoin, agrémentée ou non d’un dégradé pour arrondir la forme ou alléger la chevelure.
Les structures de coupe « carré et triangle » équilibrent les visages ronds.
Seule les structures de coupe « triangle » comblent le haut du visage et ainsi créent une ligne harmonieuse.
Toutes les structures fondamentales s’adaptent au visage ovale.
Il est préférable « d’habiller » un front large d’une frange (graphique, effilée, « hachée », discordante...), qu’elle qu’en soit le style désiré.
L’implantation des cheveux se rapprochant de celle des sourcils, l’absence de frange évite ainsi « d'empâter » le haut du visage.
Les profils qui avancent laissent apparaître une proéminence du nez. Ils nécessitent de profil une coiffure dirigée vers l’avant, l’inverse produirait un profil très apparent.
Les profils qui reculent laissant apparaître une proéminence du menton, ils nécessitent de profil une coiffure qui part vers l’arrière, l’inverse produirait un profil quasi inexistant.
Les différents choix artistiques ne présentent aucun risque de faute d’équilibre avec le profil « entre les deux ».
Le choix de la longueur de dos, dépend de la taille de l’individu (grand, moyen, petit). Les cous larges et plus courts nécessitent une nuque dégagée.
Les cous longs et plus étroits s’habillent par des longueurs.
Les cheveux sont coupés du plus court au plus long du haut vers le bas. Dans le tombant naturel, la ligne créée est « ovale ». Les longueurs augmentent progressivement dans la nuque. Cette structure convient aux visages anguleux et plus particulièrement au visage triangle pointe en bas.
Les cheveux sont coupés exclusivement sur une ligne à la verticale. Dans le tombant naturel, la ligne créée est « triangle ». La nuque conserve une certaine épaisseur mais devient plus courte visuellement que le dessus de tête.
Les cheveux sont coupés du plus court au plus long, du bas vers le haut. La nuque est creusée, le vertex est volumineux. Cette structure est incontournable pour les visages ronds pointe en haut.
Dans le tombant naturel, les cheveux sont tous coupés à la même longueur. L’effet est carré tout autour du visage. Cette structure équilibre particulièrement les visages « triangle pointe en bas ».
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Les plus : visage carré - visage rectangle - visage triangle pointe en bas
Les moins : visage rond pointe en haut - visage rond
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Universalité : toutes les formes de visage
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Les plus : visage rond pointe en haut - visage rond - visage rectangle
Les moins : visage carré - visage triangle pointe en bas
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Les plus : visage triangle pointe en bas - visage rond
Les moins : visage carré - visage rectangle - visage rond pointe en bas
La structure de coupe :
Créée une harmonie entre la morphologie et la ligne de coupe,
Révèle l’élasticité naturelle des cheveux,
Embellit.
La structure de coupe est le départ de notre coiffure, tout comme les fondations pour une maison. Elle devient incontournable au fil des ans car source de confort et de bien-être. Sept notes fondamentales composent sans limite toutes les musiques de l’univers, tout comme vingt six lettres suffisent à produire toute notre littérature et tous nos échanges écrits. En coiffure, le principe est le même. Les tendances de la mode ne s’inscrivent que dans une logique de finition, de choix de style final.
La texture de finition :
Rectifie les imperfections, lime et fond les points de rencontre des différentes structures,
Diminue la densité des cheveux et/ou affine les pointes, réduit certaines épaisseurs, allège le poids de la chevelure,
Révèle le style.
La différence entre un résultat banal et génial provient de l’assemblage d’une structure de coupe juste et parfaite, et de la précision du travail de finition.
Les cheveux sont coupés du plus court au plus long du haut vers le bas. Dans le tombant naturel, la ligne créée est « ovale ». Les longueurs augmentent progressivement dans la nuque. Cette structure convient aux visages anguleux et plus particulièrement au visage triangle pointe en bas.
Pour un résultat « sauvage » tout autour du visage ou une version très « américanisée » vers l’arrière.
Si la nuque reste longue, l’effet produit sera très « stone année 70 » ou pour pousser l’analyse plus loin, le style peut s’avérer très contemporain en démarrant par une frange très courte…et concave par exemple ?
L’effet final donne l’image d’une chevelure avec des extensions ! Cette structure parle particulièrement à des adolescentes…à condition de faire preuve de vigilance et d’anticipation pour les cheveux bouclés !
Pour porter une chevelure mi-longue, dégradée, particulièrement destinée aux femmes plus « mûres ».
Pour alléger une chevelure sans forcément chercher à trop la dégrader.
Les cheveux sont coupés exclusivement sur une ligne à la verticale. Dans le tombant naturel, la ligne créée est « triangle ». La nuque conserve une certaine épaisseur mais devient plus courte visuellement que le dessus de tête.
Pour un résultat mi-long qui donne l’illusion d’un carré à l’avant et d’un dégradé à l’arrière. (Attention aux profils concaves !). Convient parfaitement bien aux implantations très éloignées des oreilles.
Pour un résultat un peu plus dégradé que la version n°1. Accentue l’effet plongeant.
Pour un effet dégradé plus court mais tout en passant les cheveux derrière l’oreille et en conservant de la longueur sur l’avant.
Pour un effet dégradé sur l’ensemble, allant jusqu’à une coupe très courte version « Jeanne Seberg ».
Les cheveux sont coupés du plus court au plus long, du bas vers le haut. La nuque est creusée, le vertex est volumineux. Cette structure est incontournable pour les visages ronds pointe en haut.
Pour un effet carré « boule » (terme utilisé par la clientèle, seulement le terme carré est inexact puisqu’il s’agit « géométriquement parlant » d’une ligne triangle).
Pour un effet « boule » au niveau du vertex avec une nuque courte.
Pour un effet « stone » sur l’ensemble ou dans la nuque pour équilibrer les crânes plats.
Pour un effet carré plongeant (terme exact : triangle), avec une nuque creusée.
Dans le tombant naturel, les cheveux sont tous coupés à la même longueur. L’effet est carré tout autour du visage. Cette structure équilibre particulièrement les visages « triangle pointe en bas ».
Pour une ligne carrée parfaitement horizontale.
Pour une ligne carrée plongeante vers l’avant.
Pour une coiffure balayée vers l’arrière ou effet « stone » vers l’avant.
Je diminue très sérieusement la densité des cheveux…je dégrossis !
J’affine les pointes.
J’harmonise les zones discordantes et/ou je créé un effet « plume ».
Je fignole la densité.
Je ne parviens plus à prendre dans les doigts, ou, j’utilise cette texture pour aplatir sur du mi-long.
J’affine les contours.
La kératine comporte des propriétés élastiques. Sa cohésion est assurée par des liaisons salines, hydrogènes et des liaisons cystines. Les liaisons cystines ne peuvent se rompre que par l’action d’un réducteur de permanente. En revanche, l’eau ouvre les liaisons salines et hydrogènes. L’action mécanique (rouleaux, brosses, doigts) donnent une nouvelle forme au cheveu. En séchant, les liaisons se ressoudent.
L’humidité dans l’air les rompt progressivement. Elles reprennent alors peu à peu leur forme d’origine, influencées par la contre force des liaisons cystines qui elles avaient conservé leur position initiale.
Les produits de coiffage (mousse, spray volumateur, fluide de lissage, laque, spray de finition etc…) ont une action filmogène et anti-hygroscopique. Ils déposent un film autour de chaque cheveu, les protègent de l’humidité ambiante et ainsi, retardent le retour des liaisons à leur position initiale.
Les cheveux sont épongés et pétris dans une serviette pour révéler leur élasticité, avant leur séchage définitif.
Les cheveux sont séchés dans leur tombant naturel sans être touchés. Le diffuseur sert juste à accélérer le temps de séchage.
La nuque de la cliente repose sur le rebord du fauteuil, la tête penchée en arrière. Les cheveux sont insérés et « ratatinés » dans le diffuseur. La boucle est révélée, le volume amplifié.
Le séchoir est positionné au dessus de la tête dans le sens de l’implantation. Les doigts soulèvent les cheveux pour favoriser leur emboîtement.
La mèche est maintenue fermement dans les doigts. L’embout du séchoir la « repasse » pour la raidir.
La chevelure est comprimée dans la main, comme de la « patte à modeler ». Cette technique donne le coup de pouce nécessaire à une élasticité de cheveux moyenne à intense pour obtenir des ondulations ou des boucles.
La mèche est enroulée autour des doigts. Le séchoir chauffe l’intérieur, les boucles se révèlent. Cette technique fonctionne uniquement sur des cheveux dotés d’une élasticité moyenne à intense.
La brosse n’effectue pas de rotation. Le souffle du séchoir plaque la mèche et la « repasse ».
La brosse soulève la mèche à 180° pour décoller les racines. La mèche est ensuite « repassée » par le souffle du séchoir.
La brosse soulève la mèche pour décoller les racines. La mèche est ensuite enroulée à l’intérieur, le séchoir suit le mouvement et chauffe l’intérieur de la mèche.
La brosse soulève la mèche à 180° pour décoller les racines. La mèche est ensuite enroulée à l’extérieur, le séchoir suit le mouvement et chauffe brièvement l’intérieur de la mèche sans tension sur les racines.
La brosse soulève la mèche pour décoller les racines. La mèche est ensuite enroulée à l’intérieur, le séchoir suit le mouvement et chauffe intensément l’intérieur de la mèche. Un bref temps de refroidissement est nécessaire pour obtenir une boucle.
La mèche est enroulée à l’extérieur. Le séchoir chauffe intensément l’intérieur de la mèche. Un bref temps de refroidissement est nécessaire pour obtenir une boucle.
La mèche est enroulée à l’extérieur. Le séchoir chauffe intensément l’intérieur de la mèche. Le déroulage s’effectue en gestes circulaires qui « entortillent » la mèche en spirale, en boucle appelée « anglaise ».
Suivant le sens de la coiffure, au moment du refroidissement, la mèche est fixée à l’aide d’une pince plate afin d’obtenir une boucle plus ferme.
Suivant le sens de la coiffure, au moment du refroidissement, la mèche est « entortillée » sur un rectangle en aluminium. La boucle est ainsi irrégulière et crée un look très contemporain.
Le souffle du séchoir aère la chevelure, finit d’emboîter la coiffure et rend ainsi le résultat plus naturel.
Les doigts nouent légèrement les cheveux à la racine afin de consolider le volume pour une tenue longue durée, tout en restant invisible et naturel.
Les doigts aèrent très énergiquement la chevelure pour révéler le résultat.
Le dos de la main fait des vagues pour soulever les cheveux, la paume de main aplatit, pour obtenir des proportions équilibrées, pour un résultat plaisant à l’œil.
Les doigts subdivisent certaines mèches, pour « boucher les trous », pour révéler plus de style.
Le peigne finit d’emboîter les cheveux, équilibre les volumes pour obtenir des proportions équilibrées, pour un résultat plaisant à l’oeil.
